Investir en loi Malraux à Paris : ce qu’il faut comprendre
A la différence de nombreuses autres mesures fiscales, la loi Malraux n’est pas concernée par le plafond des niches fixé à 10.000 euros par an. Vous pourrez ainsi bénéficier de la réduction d’impôt à hauteur du montant des travaux réalisés sur un bien classé ou en Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP). Héritier d’un patrimoine historique exceptionnel, Paris fait partie des villes où l’on peut investir dans les travaux de restauration.
Loi Malraux à Paris : mieux profiter d’une ville historique
Le nombre de biens classés et de secteurs sauvegardés à Paris et dans sa périphérie est pléthorique. Depuis sa transformation par le baron Haussmann au XIXe siècle en effet, la capitale française est en effet devenue l’une des plus belles villes du monde et a conservé ce statut tout au long des décennies. Selon la base Mérimée du ministère de la Culture, il y aurait aux environs de 1800 biens classés ou inscrits qui peuvent être des immeubles, des écoles, des commerces ou d’anciens hôtels. Les secteurs sauvegardés du 7e Arrondissement et du Marais couvrent un peu moins de 200 hectares.
Loi Malraux Paris : un ticket d’entrée élevé
Il est donc tout à fait possible d’investir en loi Malraux à Paris en profitant de cette offre, mais à condition d’y mettre le prix. La capitale française compte en effet parmi les villes les moins accessibles d’Europe. Le mètre carré d’un logement du 7e Arrondissement peut ainsi se négocier au-delà de 20.000 euros. Puisque le montant des travaux permettant de bénéficiant d’une réduction d’impôt est fixée à 100.000 euros par an, il est primordial de prendre en compte la rentabilité de l’investissement et des conditions à observer.
Les conditions nécessaires à un investissement Malraux à Paris
Pour bénéficier d’une réduction d’impôt de 30 % sur les montants des travaux, il est primordial de se consacrer à la totalité de l’immeuble. Le début du chantier est soumis à l’autorisation du préfet qui délivrera une autorisation spéciale. La supervision d’un architecte des Bâtiments de France est également requise. Il faudra par la suite louer le bien en tant que résidence principale dans les douze mois qui suivent la fin des opérations. La durée minimale de mise en location est de 9 ans. Il faut savoir qu’il n’y a pas de plafond de loyer et qu’il faudra alors ajuster le montant mensuel en fonction des demandes et du marché pour être certain de trouver un locataire.